Le Moto Club Polaroil

Le Moto Club Polaroil est, au départ, une association d'amis ayant en commun la passion de la mécanique. Ils ont en commun la même philosophie : faire rouler de vieux engins, avec une bonne dose de débrouille et de récup'. La panne, inévitable, fait aussi partie du jeu : elle offre le plaisir de réparer avec les moyens du bord, et permet les rencontres les plus inoubliables.

Ce blog présente les activités du MC Polaroil, dont le but est de féconder le bitume et propager les méthodes de réparation ukrainiennes(c)

dimanche 9 décembre 2012

CinéPolaroil



Vendredi dernier, le Moto Club Polaroil a répondu à l'invitation de la compagnie Jamais 203, qui a entrepris de tourner douze scopitones en super 8. Des scopitones ? Ce sont les ancêtres des clips vidéos, voyons ! Une brève recherche sur YouTube vous permettra d'apprécier ces petits films de yéyés.
Cette fois, c'est pour une mise en image de "l'homme à la moto" d'Edith Piaf que le MCP a été sollicité. Une fois n'est pas coutume, c'est Bosco, alias Colgato-l'homme-au-sourire-étincelant, qui endosse le rôle-titre du chef de la bande, alors que le Chef, votre serviteur, se contente de celui du rival éconduit par la belle Marilou. Paulette est en charge des photographies de plateau.
Les motos sont hissées sur la scène, les effets spéciaux réglés, les lumières calibrées et le chef opérateur parfait son cadrage. Il n'est autres que Rémy Batteault, auteur d'un documentaire intitulé "Super8 mon amour". Place à l'action au drame, et au jeu subtil des acteurs !













Une autre collaboration aura lieu au printemps, pour un tournage en extérieur avec des cascades épiques. Tout le MCP est bien sûr convié pour jouer son propre rôle de bande de motards sanguinaires.

A noter que la Valdomobile, au retour de Bouloire, a célébré à sa façon le début de sa carrière cinématographique en produisant un véritable feu d'artifice d'explosions dans le pot d'échappement, accompagné de flammes bleues du meilleur effet dans la nuit glaciale.

lundi 26 novembre 2012

Ferronnerie

Pendant les vacances de la Toussaint, nous avons eu la visite d'une partie de la section sudiste du Moto Club Polaroil. Lolo, Mag et leur minots ont transhumé de leur Provence pour se délecter des plaisirs de la Sarthe en novembre.

Et Lolo, y fait pas que souder la poignée de sa mob. Y soude aussi à l'arc. On en a donc profité pour réaliser un garde-corps métallique qui empêche désormais les outres avinées membres du MCP de choir dans la trémie de l'escalier de la Polaroil Mansion.

Les photos du travail en cours :






dimanche 25 novembre 2012

Chiffons

La Polaroil Mansion est en pleine effervescence, outre ses activités mécaniques, voilà que nous investissons un nouveau champ d'activité : l'impression textile. Nous avons appris les bases de la sérigraphie, qui consiste à faire passer l'encre d'impression à travers les mailles d'une toile tendue sur un cadre formant écran. Pour fabriquer ce cadre, il faut enduire la toile d'une émulsion photosensible, puis on insole le motif désiré à l'aide d'une forte lampe. L'émulsion cuit et se fixe là où elle est exposée, et reste soluble dans l'eau là où elle est protégé par le motif. Ca a l'air un peu compliqué, mais c'est simple, et hormis la chimie, le matériel de base est réalisable par quiconque sait scier du bois et manipuler une visseuse.

Bref, aujourd'hui, nous avons fait nos premiers essais d'impression, avec un nouveau visuel pour le Moto-Club Polaroil, un logo qui fleure bon l'huile fluistabilisée.





( l'est pas peu fier, le Chef :-) )



Au vrai chic anglais...

J'ai vendu la Dzèbre et son sister-ship, pour concrétiser un autre de mes rêves automobiles. 4,2 litres de cylindrée, un moteur longue course conçu en 1948, longue, basse et élégante, entièrement fabriquée en vrai tôle d'acier de ferraille de Sheffield, elle est aux antipodes de la production actuelle. Son habitabilité est réduite en regard de sa longueur, sa consommation d'énergie fossile révolte l'écologiste, il a fallu sacrifier un grand herbivore pour tendre son habitacle de cuir, et du bois de la meilleure essence orne le tableau de bord.

C'est donc une Jaguar XJ6 Sovereign de 1984, au moteur 6 cylindres en ligne, injecté (personne n'est parfait). Les réservoirs ( oui, il y en a deux )  sont rouillés, il a fallu nettoyer tout le circuit d'alimentation en essence, jusqu'aux injecteurs. Le cuir est décousu par endroits, le vernis qui recouvre la ronce de noyer s'écaille. Il y a de la corrosion  autour de la lunette arrière.
Malgré cela, la carrosserie est saine aux points névralgiques, le moteur tourne rond et la boîte auto fonctionne bien. Bref, un peu de boulot et à nous les week-ends à Deauville.




Pour quelques brouzoufs de plus, j'ai négocié une Daimler sans papiers, une sorte de merguez : un assemblage de pièces de différents millésimes, avec le même moteur que la Jaguar, mais alimenté par deux carbus SU, couplé à une boîte manuelle avec overdrive. Je suis parvenu à la faire démarrer après le nettoyage des carbus, mais l'embrayage est inopérant : le récepteur d'embrayage hydraulique est irrécupérable.



Je la vois bien peinte en noir mat, avec des "scallops" sur le capot...

lundi 1 octobre 2012

Une journée ordinaire au Moto Club Polaroil

Le soleil dardait hier ses généreux rayons sur notre contrée, et nous en profitâmes pour faire une petite virée à moto. Puerrito, Ann'So, Bosco et moi enfourchèrent nos motos, tandis que Crao enjamba une sorte de draisienne en plastique, au motif fallacieux que sa 550 four était peu fiable. Yann, lui, pris le volant d'une camionnette. Le but était d'aller chercher un  fourgon Citroën HY de 1967, version bétaillère, qui a instantanément obtenu le titre de "Rougne la plus rouillée et la plus encombrante du Club". Puerrito et Yann se sont rendus propriétaire de ce fabuleux engin, après un petit périple dans la vallée du Loir.
Le vénérable moteur de DS à trois paliers n'a pas voulu tousser, malgré la vigueur et l'insistance du démarreur. Aucun déferlement d'électrons survoltés n'a daigné parcourir les bougies, la faute sans doute à une tête d'allumeur trop longtemps négligée.
Qu'à cela ne tienne, nous avions prévu le manque de coopération de la mécanique, et après un petit de gorgeon de Jasnières produit par le vendeur du HY, c'est grâce à un plateau qu'il fut emmené, direction la maison de Manolo.
Là, nous nous restaurâmes et échangeâmes galéjades et moqueries bon enfant, avant de nous livrer à une intense séance de bucheronnage, que je supervisai depuis mon poste de commande.
Pour finir, nous reprîmes la route jusque chez Puerrito et rendîmes là hommage au bétail qui transita jadis  dans le fourgon : pareils à des chevaux de trait, nous déplaçâmes le camion grâce à notre seule force musculaire.













jeudi 27 septembre 2012

Verano 2012-2013 (suite)


Orbaneja del Castillo, Burgos (Espagne)

Le plateau qui surplombe le Valderredible, Cantabrie

Villota de Elines

Gino Polaroil

Gino, Valdo et Ana


Col Agnel (Italie)

Pontechianale (détail :-) )




Gastronomie nomado-motocycliste





Verano 2012-2013

L'été est terminé, il faut froid et humide au Nord de la France. Une bonne raison de se réchauffer avec ces photos prises dans les Bardenas Reales.